Le gibier, de Nicolas Lebel, ne me tentait pas trop… et ce polar a été une bonne surprise !
Mon avis sur Le gibier

Je pensais que ce roman policier traitait de chasse, d’où mon désintérêt… mais c’est seulement sa construction qui utilise les codes de la chasse à courre. Et finalement c’était très bien fait !
J’ai trouvé le début un peu lent à se mettre en place mais une fois la chasse lancée, c’était vraiment haletant.
L’ambiance est plutôt sombre avec peu de lumière pour les personnages, mais j’ai réussi à m’attacher aux deux flics principaux. Ils forment un duo atypique…
J’ai beaucoup aimé la chute qui ouvre une porte pour le tome 2. Car oui, Le Gibier est un tome 1.
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Trouillomètre pour Le gibier
😱 Trouillomètre – 2/5 – OK, mais lis-le en journée : il y a peu voire pas de scènes gores, et l’ambiance est un peu sombre et haletante à des moments mais rien d’alarmant

Suspensomètre
😬 Suspensomètre : malgré un début que j’ai trouvé lent, le rythme s’accélère au fil des pages !
Lieu du mystère

💠 Lieu du mystère : Paris ! Et on évoque aussi l’Afrique du Sud, mais sans que ça s’y déroule.
Résumé pour Le gibier – Nicolas Lebel
Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à coeur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies…