Bonjour Amoureuses et amoureux de polars,
Aujourd’hui, il pleut depuis plus d’une semaine et les batteries de mon van sont en chute libre. Mais, je puise dans les derniers watts pour vous écrire cette nouvelle newsletter. Bonne lecture 🙂
FUN FACT
D’âne bâté à âne battant

À votre avis, combien de policiers ont été nécessaire pour maîtriser l’animal ?
- Aucun, il s’est rendu seul en prison.
- 1 seul, l’homme qui murmurait à l’oreille des ânes.
- 3, un pour chaque oreille et un pour la queue.
- 6, comme le trois mais avec un en plus sur son dos, un sous son ventre et un qui faisait la circulation.
Réponse : en bas de cette newsletter
TOPS DE LA SEMAINE

CHRONIQUE
Un polar marseillais écrit par un policier

Genre : roman policier
Mots clés : Marseille, barbecue, voyous
J’ai aimé :
- Les personnages principaux : j’ai adoré les personnages de ce roman car ils sont authentiques. On est loin du policier ou détective un peu cliché à la Sherlock. Non, ici on a de vrais flics avec de vrais histoires personnelles. Au fil du roman, on découvre leur histoire, leurs blessures et leurs relations qui évoluent.
- Le cadre : le roman se déroule essentiellement à Marseille et on y découvre le contraste entre les banlieues et les calanques. Bon, le fait que j’ai grandi dans une famille fan de l’OM m’a sûrement aidée à accrocher aussi… les petits (et gros) clins d’oeil au club phocéen m’ont bien faite sourire. Allez l’OM !
J’ai moins aimé :
- Le nombre de personnages : avec les personnages principaux, on s’en sort. Par contre, entre les nombreux malfaiteurs et les nombreux flics (et autres personnels de police) qui apparaissent au fil de l’histoire, je m’y suis un peu perdue. Bon au final, ça n’empêche par de comprendre le déroulé, mais quelques-uns auraient pu sauter sans problème selon moi.
- Les acronymes : autant j’ai beaucoup aimé l’emploi du jargon policier et à la sauce marseillaise, qui donne une touche unique à ce roman, autant le nombre d’acronymes m’a fatiguée. Un peu c’est bien, trop, c’est trop et ce malgré les notes de bas de pages.
À savoir : ce polar authentique est bien adapté aux trouillards. En effet, peu de scènes gores (mais il y en a quand même une ou deux) et peu de scènes angoissantes. On a des moments très émouvants par contre, même larmoyants si on est sensible. Par contre, on a tout le plaisir de l’enquête et de la recherche d’indices…
Résumé : Ancien du 36, désormais en poste à Marseille, Henri Saint-Donat est confronté à son premier « barbecue », règlement de comptes en vogue parmi les trafiquants de la cité phocéenne, qui consiste à enfermer un corps dans le coffre d’une voiture à laquelle on met le feu. Flanqué d’équipiers hauts en couleur, le commandant commence l’enquête, mais la piste de la guerre des gangs ne donne rien. Lorsque l’identité de la victime est enfin confirmée, les choses prennent un nouveau tour : Henri a connu cette personne autrefois à Paris, et elle n’avait pas du tout le profil pour finir sa vie dans une voiture incendiée par des dealers marseillais…
Acheter le roman :
- Librairie Eyrolles : version brochée (8,90 €) ou version numérique (6,99 €)
- Cultura : version brochée (8,90 €) ou version numérique (6,99 €)
- Yakabooks (libraire engagé): version brochée (8,90 €)
- Fnac : version brochée (8,90 €) ou version numérique (6,99 €)
- Amazon.fr : version brochée (8,90 €) ou version Kindle (6,99 €)


LES NEWS « MÊME PAS PEUR »
- Le Silence des Agneaux, vous connaissez ? Ce n’est pas le genre de lecture que vous verrez ici, mais si ça vous avez vu le film éponyme cette news va vous intéresser : la demeure de Buffalo Bill, le tueur du Silence des agneaux, devrait bientôt proposer des chambres à la location. Bonne nuit (ou pas !)
- Le prix virtuel du Polar 2020 a été décerné à Moktar écrit par Jérémy Bouquin. C’est un polar qui se passe dans une cité de Pau.
RÉPONSE
La bonne réponse était la 4.
Histoire vraie : en 2008 près de Chiapas, l’âne a subitement été pris d’un accès de rage. Il a d’abord mordu un homme de 63 ans avant de s’en prendre à un autre au point de lui fracturer la cheville ! L’animal a été placé dans la prison habituellement réservée aux personnes en état d’ivresse sur la voie publique. ll a fallu 6 hommes de la police pour maîtriser l’animal. Finalement, il a pu être libéré après que son propriétaire a payé les soins médicaux des deux hommes agressés.
À très bientôt.
Trouillardement,
Rose, la romancière nomade