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Actualités d'écrivaine

Coin Lecture : donuts, roman et retraite

Trois romans à découvrir : un poilar, un fantastique pas si fantastique et un qui fait du bien.

Bonjour les lecteurs aventuriers,

Aujourd’hui, je vous présente trois de mes lectures inspirantes du moment. Une fois de plus, ces trois romans n’ont rien en commun, sinon qu’ils ont été écrits par des écrivains français !

Tout un été sans Facebook, Romain Puértolas, 2017

Genre : roman policier loufoque

Mots clés : humour noir, donuts au chocolat, New York Colorado

Résumé : Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village du fin fond de l’Amérique, raciste, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha Crispies a trouvé une échappatoire à son désœuvrement dans l’animation d’un club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu’elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d’un écureuil, une série d’effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité des lieux, mettant à l’épreuve ses connaissances littéraires.
Puértolas signe un drôle de thriller loufoque, un poilar !

J’ai aimé :

  • Les nombreuses digressions littéraires qui sont en complet décalage du ton de l’intrigue principale ;
  • La chute, mais je n’en dirai pas plus.
  • Quelques situations complètement loufoques qui sont très drôles.

Je n’ai pas aimé :

  • Certaines scènes un peu glauques ;
  • L’héroïne : quelque chose m’a dérangée chez elle, peut-être un trop gros contraste dans sa personnalité, son manque de cohérence et de réalisme ;
  • Langage parfois trop cru.

À savoir : le titre est trompeur, il s’agit bien d’une enquête policière et non pas de répondre à la question « comment survivre tout un été sans Facebook ? »

Autre roman de l’auteur qui m’avait plu : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea.

Liens avec mes projets : en lien avec ma dernière idée de polar, j’ai voulu explorer des romans policiers plus modernes. Celui-ci m’aura permis de découvrir ce que je ne veux pas faire transparaître dans mes propres écrits : du glauque.

Lectrice nomade : j’ai pris ce roman dans une boîte à livre de Raon-L’Étape (Vosges) et l’ai déposé à Pau (Pyrénées-Atlantiques).

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La vie est un roman, Guillaume Musso, 2020

Genre : littérature, fiction

Mots clés : écrivains, disparition, famille

Résumé : « Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »
Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.

J’ai aimé :

  • L’intrigue à la Musso, du fantastique rationalisé à la fin.
  • J’ai été happée par l’histoire.
  • Les thématiques abordées.
  • L’énigme en chambre (très) close !

Je n’ai pas aimé :

  • Malgré le côté hyper intrigant, cela manque d’émotions.

À savoir : ce roman est vraiment bâti dans la même logique que d’autres de Musso et, en gros, on aime ou n’aime pas…

Autre roman de l’auteur qui m’avait plu : La fille de papier… Encore une histoire d’écrivain en perdition.

Liens avec mes projets : aucun. Cette lecture était une lecture plaisir, parce qu’il n’y a pas que le travail dans la vie !

Lectrice nomade : j’ai emprunté ce roman à une personne de ma famille et je lui redéposerai dans quelques mois… (ou je lui enverrai par la poste)

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Quand nos souvenirs viendront danser, Virginie Grimaldi, 2019

Genre : feel-good

Mots clés : retraite, amour, amitié

Résumé : « Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins
non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. » À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

J’ai aimé :

  • L’évolution des personnages et de leurs relations au fil du récit et la découverte de leur passé.
  • L’intrigue générale qui nous tient en haleine jusqu’au bout.
  • Le mélange des émotions et la faculté impressionnante de l’auteure de nous faire passer du rire aux larmes.
  • L’apparition d’un personnage que j’avais déjà vu dans un de ses romans.
  • Les petites répliques tordantes qui jonchent le roman.

Je n’ai pas aimé :

  • La toute fin qui est assez triste

À savoir : si vous n’avez pas encore lu de Virginie Grimaldi, il est temps ! Allez, hop, allez donc acheter ce roman. Ou n’importe lequel des siens, c’est vraiment une auteure à découvrir.

Autre roman de l’auteur qui m’avait plu : Tu comprendras quand tu seras plus grande, qui est pour l’instant mon roman préféré de cette auteure.

Liens avec mes projets : j’ai lu ce roman car c’est un feel-good qui met en scène des personnes âgées. C’est en lien avec mes Grands-Mères aux quatre coins de l’Univers. J’en ai tiré comme leçon qu’il est important que mes héroïnes, malgré le côté déjanté de mon histoire, doivent garder un ancrage dans la réalité. Avoir des blessures, des inimitiés, des défauts marqués pour mieux pouvoir guérir et évoluer

Lectrice nomade : j’ai lu ce roman dans sa version numérique, sur mon téléphone.

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Si vous avez déjà lu un de ces romans, je suis curieuse de lire votre avis en commentaires.

A très bientôt.

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