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Lectures inspirantes : Lune, cyclisme et Irlande

Trois romans à découvrir : un projet fou et deux reconstructions qui semblent impossibles… Et pourtant…

Bonjour les lecteurs aventuriers,

Aujourd’hui je vous présente trois de mes lectures inspirantes (ou non…) du moment. Vous l’aurez deviné dans le titre, elles traitent de trois sujets qui n’ont rien à voir ! Comme ça, il y en a pour tous les goûts. Mais pourtant vous leur trouverez un point commun : persévérer, c’est la clé !

De la Terre à la Lune, Jules Verne, 1865.

Genre : aventure dans l’espace, roman d’anticipation

Mots clés : Visionnaire, technique, ambition

Résumé : À la fin de la guerre fédérale des États-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club (Club-Canon) de Baltimore sont bien désœuvrés. Un beau jour, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition qui, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s’agit de se mettre en communication avec la Lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon !

Avec ses personnages parfaitement campés, son humour toujours présent, De la Terre à la Lune est une des grandes œuvres de Jules Verne, une de ses plus audacieuses anticipations.

J’ai aimé :

  • Le côté visionnaire de l’histoire, tout en gardant un côté technique très plausible. C’est ce que j’adore dans ce genre de roman (ou de séries télévisées comme Star Trek) : cela semble possible. Pour la Lune, c’est devenu possible !
  • Les clichés « Américains vs Européens » de 1865, très visionnaires eux aussi.
  • L’humour omniprésent.
  • Le retournement de l’usage des outils de guerre pour l’exploration spatiale.

Je n’ai pas aimé :

  • Les aspects trop techniques et très détaillés de chaque étape de construction du canon, du puits… etc. : cela casse le rythme de narration.
  • Les unités qui ne m’ont pas du tout parlé (lieues, mille, toise, yard…)

À savoir : Pour un roman de 1865, le style n’est pas trop vieilli et se lit bien, à l’exception des longues descriptions techniques.

Lien avec mes projets : j’ai pris ce livre dans une boîte à livre car le titre m’a laissée rêveuse. Je me suis dit « un roman écrit par Jules Verne, qui parle d’aller sur la Lune, c’est forcément visionnaire ». Et c’était intéressant de voir comment, 104 ans avant le premier Homme sur la Lune, Jules Verne imaginait cela. Rappelons-nous qu’à cette époque, l’ampoule électrique n’existait pas encore ! Et c’est ce que j’aime dans la création de mon univers pour Les Grands-Mères aux quatre coins de l’Univers, c’est d’imaginer des solutions, des outils qui n’existent pas encore. Évidemment, je me base sur des choses déjà imaginées et puis, je vous rassure, les aspects techniques ne viendront pas freiner la lecture. Ce n’est pas du tout l’objectif de mon futur roman, contrairement à De la Terre à la Lune qui était aussi un roman à visée de vulgarisation scientifique.

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Cycliste, comme avant, Thomas Lejeune, 2020

Genre : feel-good

Mots clés : cyclisme de haut niveau, quête de soi-même, lutte intérieure

Résumé : Mathis est l’espoir montant du cyclisme français. Lui-même n’était pas préparé à se retrouver si vite devant la seule lumière connue du grand public. Alors quand tout bascule, c’est sa vie d’homme qui devient menacée. Comment se relève-t-on d’un jour appelé à faire date dans la mémoire de tout un peuple ? Comment parvient-on à se relever quand le mauvais sort a choisi votre roue ?

J’ai aimé :

  • Me plonger dans la tête et dans la vie d’un cycliste professionnel.
  • Les émotions transmises par l’auteur : on ressent les doutes, les souffrances, les questionnements du coureur et de l’homme et c’est vraiment très prenant, très addictif.
  • L’intrigue est intéressante et on se demande jusqu’au bout ce que va encore subir Mathis (je dirais que Thomas Lejeune est un auteur diabolique avec son héros !)

Je n’ai pas aimé :

  • Certains choix de l’auteur que j’ai trouvés parfois tiré par les cheveux.
  • J’ai trouvé que tout le côté familial était un peu trop effacé, négligé même s’il oriente les choix du coureur.

À savoir : pour moi, ce roman est réservé à des fans de cyclisme. En effet, l’auteur utilise énormément de jargon du monde cycliste. Quand on s’y connaît, c’est génial car on est vraiment plongé dans l’univers, mais je ne sais pas ce qu’il en serait si vous ne suivez pas ce monde-là. Malgré tout, l’intrigue porte au-delà du cyclisme et les aspects psychologiques sont vraiment intéressants.

Lien avec mes projets : Pourquoi me suis-je retrouvée à lire ce roman ? Eh bien, lorsque j’étais en train de voir passer le Tour de France, une idée de roman policier m’est tombée sur la tête ! Une idée en lien direct avec le cyclisme et le Tour. Donc j’ai fait un petit tour d’horizon pour voir si des romans de fiction traitaient de ce sujet ; c’est comme ça que j’ai découvert le tout frais roman de Thomas Lejeune. Ce n’est pas un policier le sien, mais j’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les relations au sein des équipes, au sein du peloton, etc. Thomas Lejeune étant un ancien cycliste professionnel, forcément, ça l’a beaucoup aidé. Pour ma part, je me ferais un point d’honneur à ne pas utiliser trop de jargon pour que ce nouveau roman policier reste ouvert à tous.

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Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand, 2013

Genre : feel-good

Mots clés : revivre, Irlande, deuil

Résumé : « Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

J’ai aimé :

  • L’écriture : elle est très fluide et agréable.
  • Le développement du personnage principal : jusqu’à un certain point…

Je n’ai pas aimé :

  • La bascule de la relation entre les deux personnages principaux qui est mal expliquée, mal amenée.
  • L’évolution de l’héroïne est trop radicale.
  • J’espérais découvrir plus l’Irlande et, finalement, je n’en ai retenu que le mauvais temps et l’ambiance du village où l’héroïne se trouve.
  • Ce roman est trop court : pour moi, il manque des pages pour ajouter de la profondeur aux personnages et à leurs relations, notamment celui du héros irlandais

À savoir : avec le résumé, on s’attend à quelque chose de très larmoyant et finalement il y a aussi de la légèreté dans ce roman et de l’espoir.

Liens avec mes projets : je l’avais lu car c’était un roman feel-good qui me semblait triste. Souhaitant écrire un roman humoristique et léger de mon côté, je me suis dit que voir ce qu’il ne fallait pas faire était une bonne idée.

Ce roman vous tente ? Vous pouvez l’acheter ici.

Si vous avez déjà lu un de ces romans, je suis curieuse de lire votre avis en commentaires.

A très bientôt.

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